Historique du camp de CAPTIEUX

Le site de la commune de Captieux est choisi par les Américains pour y installer en 1950 un important dépôt de munitions, sur 9600 hectares (soit à peu près la surface de Paris intra muros), tout près de la route D932, au lieu-dit "Le Poteau".
En 1966, le général de Gaulle annonce le retrait de la France de l'OTAN et demande le départ des bases américaines du territoire français. Les installations militaires de Captieux sont reprises par l’armée française et la gérance en est assuré par la Délégation Générale aux armements (DGA). Le dépôt devient un champ de tir.

Le Champ de tir et polygone d'essais de Captieux (CTPEC) est à cheval sur les départements des Landes et de la Gironde. Rattaché administrativement à la base aérienne 118 de Mont de Marsan, (située à 45 kilomètres), le CTPEC s'étend sur les communes de Luxey, Callen, Lucmau, Lencouacq, Retjons et principalement Captieux. C'est le plus grand champ de tir de l'hexagone et l'un des plus vaste d'europe.
Le CTPEC dispose d'une vingtaine de cibles (chars d'assaut, ponts et autres figuratifs) sur lesquelles peuvent être tirées des bombes d'exercice mais aussi des bombes de guerre (BDG). Captieux est ainsi le seul champ de tir de l'armée de l'air capable d'accueillir les tirs BDG en France.

En 2004, le ministère de la Défense impose à l'armée de l'air de reprendre la gestion de la totalité du site.

Historique de La SCMMC

Jusqu'à la fin 2003, la DGA s'emploie à contenir la population de sangliers évoluant sur le camp du Poteau en organisant des battues au grand gibier de manière régulière. Dès le début 2004, l'armée de l'air fait face à un flot de plaintes de la part des riverains du camp. A l'issue de plusieurs réunions, l'amicale des chasseurs de la BA118 est sollicitée afin d'apporter son concours.
Depuis le 1^er juin 2004, l'amicale des chasseurs de la BA118, régie par la loi du 1^er juillet 1901 et par le décret du 16 août 1901, a pour nom :
"Société Cynégétique Militaire de Mont de marsan - Captieux"

Cette société a pour vocation l'exercice du droit de chasse pour la gestion et la régulation du patrimoine cynégétique et la destruction des animaux classés nuisibles sur les territoires ouverts à la chasse de la base aérienne 118 et du champ de tir et polygone d’essai de Captieux (CTPEC). Enfin, elle participe, en fonction de ses moyens, au maintien ou à l’amélioration de la biodiversité.